Mode

Les marques indépendantes prolifèrent : quand la mode devient accessible pour les quartiers populaires

Par Alexandre Foumangoye | Publié le 02/10/2025

Maison Baudelaire, Les Bons Gars, +33, Deep6face : ces marques indépendantes ne vous disent peut-être rien mais elles font un tabac sur Instagram et X. Créé par de jeunes designers issus de quartiers populaires, ils ont décidé de se lancer à l’assaut de la mode.

Marques indépendantes e-populaires

Elles fleurissent à coup de Réels sur Instagram bien marketés et de “propagandes” bien ficelés sur X (ex-twitter). Ces marques sont tous nourris à la même enseigne “Pour nous, par nous”, c’est-à-dire fait avec leurs codes pour plaire à un public qui leur ressemble. 

Grandi avec des exemples tels que Sean John, ROCAWEAR, ou encore Phat Farm, mais au croisement de marques comme Rick Owens, Louis-Vuitton, Dolce Gabbana : ces créateurs ne laissent pas indifférents. 

Ils jouent également la stratégie de l’offre et de la demande mais avec peu d’offres et beaucoup de demandes. Le “sold-out” en parfois moins de 2 heures augmentent la hype et les chances de restock. Une mode, qui a pris une ampleur mondiale en 2018-2021 avec le “resell” de sneakers qui avait rendu les fana de baskets en tous genres.

Peu d’exposition nationale

Si ces petites marques deviennent assez connues en Île-de-France, elles manquent toujours d’une réelle exposition nationale. C’est notamment la faute du manque d’expositions médiatiques qu’ils peuvent avoir. Si aujourd’hui, créer une marque est devenu accessible à tous avec un bon design, une bonne vision et un bon fournisseur, souvent venu d’Asie, c’est l’exposition qui manque.

Les réseaux sociaux restent une vitrine accessible et peu cher, mais cela ne concurrence pas la communication d’un Balmain ou d’un Ami Paris.