De la lumière de Matisse aux mythologies de Saint Phalle, Paris s’impose une fois encore comme le théâtre d’un art multiforme. Art(s) vous propose ainsi un parcours exigeant entre galeries et institutions. Voici donc trois expositions hautes en couleurs à Paris à inscrire dans vos agendas…
Trois expositions hautes en couleurs à Paris
“Magie du trait, magie des couleurs” — Galerie Negropontes
Jusqu’au 10 septembre 2025, la Galerie Negropontes orchestre un dialogue entre l’univers sculptural d’Éric de Dormael et l’imaginaire chromatique de Maison Matisse. D’un côté, des œuvres en laiton aux lignes pures, jouant avec la lumière, l’ombre, le vide. De l’autre côté, des pièces de design signées Mendini, Hayon ou les frères Bouroullec, traduisant l’esprit du maître fauve en volumes sensibles. En outre, entre rigueur et exubérance, l’exposition trace un sillon poétique où chaque œuvre s’impose comme une fenêtre sur un monde à part.
https://negropontes-galerie.com/actualites/magie-du-trait-magie-des-couleurs
“Mythologie” — Galerie Mitterrand
Du 6 juin au 26 juillet 2025, la Galerie Mitterrand présente une immersion dans les mythes. Encore mieux, ils sont réinventés par Niki de Saint Phalle. Au-delà des célèbres Nanas, ce sont entre autres des serpents, déesses, figures hybrides et puissances ésotériques qui peuplent cette traversée onirique. L’exposition nous plonge dans les années 60 à 2000, révélant un pan plus intime, plus spirituel. Relecture personnelle des mythes antiques et modernes, son art devient alors un rituel d’émancipation. Chaque sculpture raconte un combat, chaque couleur une guérison. La peur se transforme en force, et l’art en magie.
https://mitterrand.com/exhibitions/210-niki-de-saint-phalle-mythologie
“Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten” — Grand Palais × Centre Pompidou
À partir du 20 juin et jusqu’au 4 janvier 2026, le Grand Palais accueille une exposition-manifeste. En réunissant les œuvres de Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely et leur complice muséal Pontus Hulten, cette grande rétrospective met donc en scène une vision radicale de l’art. Machines folles, Nanas géantes, lettres-dessins, performances et archives inédites racontent une histoire d’amour, de liberté, d’engagement. Le musée devient alors un espace vivant, vibrant, subversif. Une immersion joyeusement anarchique dans un art libre, participatif et résolument tourné vers le public.
https://www.centrepompidou.fr/fr/programme/agenda/evenement/iS9JktP
