Adjug’art, à Brest et Quimper : toute l’âme bretonne à vendre

L’Etude Adjug’art date de 1992, fondée par Maître Hubert Martin. C’est en 2003 que Maître Yves Cosquéric a repris cette maison de vente aux enchères, en l’enrichissant de ses goûts et de son savoir-faire. Depuis 2023, Adjug’art Brest s’est associée à l’Hôtel des Ventes de Quimper pour créer une nouvelle entité Adjug’art à Quimper, dirigée par Tiphaine Le Grignou. Aujourd’hui, Adjug’Art, c’est 11 collaborateurs à Brest et Quimper, environ 30 ventes annuelles et plus de 15 000 objets passés aux enchères. Yves Cosquéric participe aussi depuis sept ans à l’émission sur France 2, Affaire conclue, en tant qu’expert.

Des ventes étoffées

Historiquement, Adjug’art était spécialisée dans les bijoux, l’orfèvrerie ancienne du 18^e siècle. Depuis la reprise de la maison par Yves Cosquéric, les arts asiatiques ont rejoint le giron des objets mis régulièrement aux enchères et notamment, l’art vietnamien. « Nous avons également créé avec mon associée, Tiphaine Le Grignou, des ventes thématiques baptisées l’âme bretonne. Le rendez-vous incontournable des collectionneurs et amoureux du patrimoine breton : faïence, peinture, art populaire et costume breton. De l’âge celtique au monde contemporain, nous vendons tout ce qui a trait à l’âme bretonne, photos, sculptures, faïences de Quimper, documents, textile…Ces ventes sont bisannuelles », explique Yves Cosquéric.

A côté, Adjug’art est aussi une étude généraliste qui organise régulièrement des ventes de livres anciens, de photos, d’art premier et est aussi spécialisée dans les ventes in situ, notamment dans des châteaux. Grâce à internet, les amateurs sont de plus en plus savants sur les objets qu’ils possèdent mais Adjug’Art dispose d’un réseau de plus de 20 experts pour certifier les pièces d’exceptions que l’étude met en vente.

Un passeur d’histoire

« J’aime à dire que nous sommes bien plus qu’une maison de ventes aux enchères, nous sommes un passeur d’histoire, celle d’un collectionneur dont nous allons gérer la succession et à travers cette étape, restituer l’esprit de la personne. Je pense par exemple à la succession de Paco Rabanne ou à l’achat par Karl Lagersfeld d’un des plus anciens costumes bretons daté de 1811 et qu’il s’était fait livrer par avion. C’est incroyable de rentrer dans l’univers d’un personnage comme lui, fin collectionneur. Idem lorsque j’ai réalisé la succession de Roland de la Moussaye. A travers ces ventes aux enchères particulières, nous sommes là avant tout pour révéler des collections et c’est ce qui également très plaisant dans notre métier », ajoute Yves Cosquéric.

Adjug’Art, une maison de ventes aux enchères qui a le goût du local

La fine connaissance du territoire local est un réel atout pour Adjug’art, notamment sur un marché des ventes aux enchères particulièrement dynamique en Bretagne et qui attire des profils d’acheteurs et de vendeurs variés, issus souvent des quatre coins du monde. Savoir s’adapter, être à l’écoute et faire dans le sur-mesure sont aussi gages de légitimité pour Adjug’art. « Nous sommes également très soucieux de la présentation, attachons de l’importance au catalogue papier et à la scénographie de chacune de nos ventes », conclut Yves Cosquéric. Dernièrement, Adjug’art a enregistré des prix records sur une vente d’art vietnamien. 

Informations pratiques- Adjug’Art